La mondialisation dans votre t-shirt.
En achetant un vêtement, nous ne connaissons que très rarement son parcours de fabrication à travers le monde. Un t-shirt peut parcourir à lui seul une fois le tour de la terre soit environ 40 000 km pour arriver dans notre placard. Vous comprendrez que sa traçabilité est impossible... Il traverse un circuit de machinerie complexe, très gourmand en électricité, dans des pays ayant recours au charbon, source d’énergie fossile la plus émettrice de Co2 sur notre planète.
Ainsi, travailler avec les gros pays producteurs du tiers monde tel que le Bangladesh, le Vietnam, ou encore l’Inde, ne nous garantirait aucune condition sociale et environnementale optimale.
Dans cette industrie opaque, les ateliers (pas tous évidemment) se prêtent dorénavant à de l’esclavagisme des temps modernes dont les mécanismes très huilés doivent continuer de tourner pour ne pas enrayer la course effrénée à la croissance et à la production de masse, appelé fast-fashion (lien article).
La plupart des vêtements de marque profitent de cette main-d’œuvre sous payée, et sans protection sociales qui travaillent à l’autre bout du monde. Le prix y est le seul intérêt : produire beaucoup, le moins cher possible, pour accroître les marges et pour certaines enseignes vendre des vêtements au prix d’un sandwich. Quelque chose cloche vous ne trouvez pas ?
Avec Anaod, nous choisissons de fabriquer nos vêtements différemment.